Draw the tear from hopeless love;
lengthen out the solemn air,
full of death and wild despair.
George Frideric Haendel (1685 - 1759)
da Solomon HWV 67 (1748)
GABRIELI CONSORT & PLAYERS
Paul McCreesh
Date voce al tormento dell'amore senza speranza;
levate il canto solenne e accorato,
pieno di morte e selvaggia disperazione.
1.......................................2
...
1. Jacques-Louis David (1748 - 1825)
....Andromaca piange la perdita di Ettore
2. Giorgio De Chirico (1888 - 1978)
....Ettore e Andromaca
Wednesday, April 15, 2009
Saturday, April 11, 2009
Chi l’armonia del Ciel brama d’udire
Senza di vita uscire,
Oda del Monteverde il suono, e ’l canto,
Ch’è de l’alme un incanto,
E udendolo dirà da se diviso,
Quest’è un Musico ver del Paradiso:
Et se Cerbero latra è perch’ei scorge,
Cha da l’Inferno à le superne rote
Ponno tra l’alme le sue dolci note.
.............................Cherubino Ferrari, 1605
...........................1
....................
2.................................................3
1. Cremona
2. Bernardo Strozzi, Ritratto di Claudio Monteverdi (1640)
....Innsbruck, Landesmuseum Fernandeum
3. Claudio Monteverdi (Cremona 1567 - Venezia 1643)
....Frontespizio dei Fiori poetici, raccolta in onore del celebre compositore
....pubblicata a Venezia nel 1644 dopo la sua morte
Piagn'e sospira
a 5 voci, dal IV Libro di Madrigali (1603)
Piagn’ e sospira; e quand’ i caldi raggi
fuggon la greggia a la dolc’ombra assise:
ne la scorza de’ pini o pur de’ faggi
segnò l'amato nome in mille guise;
e de la sua fortuna i gravi oltraggi
e i vari casi in dura scorza incise;
e in rileggendo poi le proprie note
spargea di pianto le vermiglie gote.
.....................................Torquato Tasso
...
The Consort of Musicke - Anthony Rooley
Senza di vita uscire,
Oda del Monteverde il suono, e ’l canto,
Ch’è de l’alme un incanto,
E udendolo dirà da se diviso,
Quest’è un Musico ver del Paradiso:
Et se Cerbero latra è perch’ei scorge,
Cha da l’Inferno à le superne rote
Ponno tra l’alme le sue dolci note.
.............................Cherubino Ferrari, 1605
...........................1
....................
2.................................................3
1. Cremona
2. Bernardo Strozzi, Ritratto di Claudio Monteverdi (1640)
....Innsbruck, Landesmuseum Fernandeum
3. Claudio Monteverdi (Cremona 1567 - Venezia 1643)
....Frontespizio dei Fiori poetici, raccolta in onore del celebre compositore
....pubblicata a Venezia nel 1644 dopo la sua morte
Piagn'e sospira
a 5 voci, dal IV Libro di Madrigali (1603)
Piagn’ e sospira; e quand’ i caldi raggi
fuggon la greggia a la dolc’ombra assise:
ne la scorza de’ pini o pur de’ faggi
segnò l'amato nome in mille guise;
e de la sua fortuna i gravi oltraggi
e i vari casi in dura scorza incise;
e in rileggendo poi le proprie note
spargea di pianto le vermiglie gote.
.....................................Torquato Tasso
...
The Consort of Musicke - Anthony Rooley
Thursday, April 09, 2009
David Lynch - Inland empire
David Lynch... falling for ideas
....
David Lynch: "Ideas are like fishing..."
watch on youtube
Inland empire - Trailer
watch on youtube
Wednesday, April 08, 2009
Les frères Jacques - Barbara (J. Prévert / J. Kosma)
1.....................................2
1. Jacques Prévert (1900-1977)
2. Joseph Kosma (1905-1969)
Barbara
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Épanouie, ravie, ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t’ai croisé rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N’oublie pas
Un homme sous un porche s’abritait
Et il a crié ton nom Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante, ravie, épanouie
Et tu t’es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m’en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j’aime
Même si je ne les ai vu qu’une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s’aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N’oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l’arsenal
Sur le bateau d’Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu’es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d’acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n’est plus pareil et tout est abîmé
C’est une pluie de deuil, terrible et désolée
Ce n’est même plus l’orage
De fer d’acier et de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l’eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin, très loin de Brest
Dont il ne reste rien.
Jacques Prévert - da Paroles, 1946 / musica di Joseph Kosma, 1949
Les frères Jacques
1. Jacques Prévert (1900-1977)
2. Joseph Kosma (1905-1969)
Barbara
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Épanouie, ravie, ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t’ai croisé rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N’oublie pas
Un homme sous un porche s’abritait
Et il a crié ton nom Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante, ravie, épanouie
Et tu t’es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m’en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j’aime
Même si je ne les ai vu qu’une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s’aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N’oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l’arsenal
Sur le bateau d’Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu’es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d’acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n’est plus pareil et tout est abîmé
C’est une pluie de deuil, terrible et désolée
Ce n’est même plus l’orage
De fer d’acier et de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l’eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin, très loin de Brest
Dont il ne reste rien.
Jacques Prévert - da Paroles, 1946 / musica di Joseph Kosma, 1949
Les frères Jacques
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